Y a quand même bougrement de quoi se questionner sur les contenus et les objectifs structurels des radicalismes de principe, quand on voit à quel point le faix de leurs exigences porte dans la pratique finalement répétitivement, cumulativement, sur les plus vulnérables et les moins riches d’entre nous, nous use, nous utilise et nous aligne sur tous les fronts, pendant que la position, l’affinité et la cohésion des enfants de bourges, des héritières possédantes ou coussinées de familles friquées qui charpentent comme par hasard nos milieux de genre politique (et bien d'autres), en sont fréquemment confortées et renforcées, moyennant quelques coulpes sans conséquence, quand ce ne sont pas de cyniques justifications de l'exercice du pouvoir. L’idéalisme, le subjectivisme et leur logique évaluatrice sont plutôt une bonne affaire pour l’appropriation. Bref, qu’en est il réellement, matérialistement, de ces choix pour lesquels nous avons massivement optés, qui privilégient les directives morales, et délégitiment les tentatives réflexives ? En vue et au profit de quoi se maintiennent-ils sourcilleusement ?